Connaître son sol

Connaître son sol

Comment connaître son sol ?

Lorsque nous démarrons de nouvelles cultures, il est essentiel de faire connaissance avec son sol.

Argileux, calcaire, sableux ou terres noires :

Pour connaître la nature de votre sol, la méthode la plus simple et accessible consiste à mélanger un échantillon de terre avec de l'eau dans une bouteille et d'agiter le tout. 
Si le dépôt dans le fond de la bouteille est compact votre sol est argileux.
S'il est sableux, s'il glisse entre vos doigts, vous êtes en présence d'un sol sableux. Enfin si le dépôt est minime et noir, vous êtes en présence d'une terre noire. 

Le ph de votre sol :

Le ph du sol constitue un paramètre important pour savoir quelles plantes peuvent s'épanouir dans votre jardin. 
Le ph idéal est neutre, au alentours de 7 ou légèrement acide. 

Les plantes bioindicatrices :

La présence en quantité importante de certaines plantes sauvages sur certaines zones de votre terrain est indicatrice de la nature et de la qualité de votre sol. 
L'implantation des plantes sauvages évolue avec le temps et la vie du sol. 

Voici quelques exemples que j'ai pu observer et rencontrer Ô Jardin. 

La présence importante de l'ortie indique un sol riche, un peu trop acide à cause d'apports organiques animal.
La graine d'orties lève sa dormance lorsque le fer organique est assimilé par le sol.
Le Plantain s'épanouit dans des sols riches et compactés. La présence de la mousse est liée à une acidité de surface du sol. 
La renoncule ou Bouton d'Or s'épanouie dans les tourbières et dans les sols marécageux compactés.
La présence importante rumex, tout comme celle de la renoncule indique que le sol est marécageux ou vous êtes en présence d'une tourbière. 
Le pissenlit. La présence importante de pissenlit indique que le sol est compacté soit par l'activité humaine, soit par la présence importante de bétail sur le terrain.

Modifier le sol de notre terrain :

Pouvons faire évoluer notre sol avec de la patience en apportant des matières carbonées et azotées, en favorisant la circulation de l'eau ou de l'air dans la terre ou encore en favorisant certaines plantations. Dans tous les cas l'idée est d'accompagner l'évolution du sol plutôt que de lutter contre la pousse de certaines plantes. 
Pour modifier le ph sol, nous devons garder à l'esprit que la modification est lente et progressive en fonction des apports que nous réalisons, de façon à revenir à l'équilibre autour de 7.
En outre, l'apport minéral craie ou de dolomite permet d'alléger les terrains argileux lourds et acides.