Ô Jardin Bien-être : Le temps des récoltes, Bilan après un an de potager en permaculture
Bienvenue ô Jardin Bien être - RUE ROGER SALENGRO à Englefontaine 59530 !
Voici une saison, du printemps à l'automne, que j'ai démarré le potager et d'autres plantations Ô Jardin Bien-être.
Voici un premier bilan avec des récoltes abondantes mais aussi des échecs :
1- Faire connaissance avec la terre
Lorsque nous arrivons dans un nouvel espace naturel, l'étape première consiste à aller à la rencontre du terrain. Il est nécessaire de connaître la nature de la terre présente dans le jardin. Nous ne cultivons pas de la même façon un sol argileux, une terre noire ou une terre sableuse. Les plantations sont différentes, tout comme la façon de travailler la terre.
De façon à rencontrer sa terre, la contemplation est une posture intérieure intéressante. Il s'agit d'observer les plantes sauvages qui y poussent. Elles sont de bons indicateurs. Il s'agit également d'observer l'exposition du jardin au soleil.
2- Respecter le temps de la nature
Voici le second grand enseignement de cette première saison d'installation et d'exploitation du jardin. Il est essentiel de respecter le temps de la nature.
Nous avons tous l'habitude de vivre à cent à l'heure, toujours en mouvement, en permanence dans le faire et l'immédiateté.
Pour récolter de façon abondante, il est nécessaire de respecter le temps de la nature, de faire preuve de patience et de persévérance, tant pour les plantations, que les semis mais aussi le travail du sol et le désherbage.
3- Les plantes sauvages comestibles, des alliés remarquables
Globalement, les plantes sauvages qui poussent naturellement dans votre jardin sont des alliés remarquables qui vous donneront beaucoup d'informations sur la nature de votre sol et de votre terrain. Elles indiquent, en particulier, la nature du sol mais aussi les courants aquatiques souterrains.
Beaucoup d'entre elles sont comestibles et médicinales. Nous rencontrons facilement sur le secteur, le Plantain et la consoude qui sont cicatrisant mais aussi l'ortie, reminéralisantes et dépurative ainsi que le lamier blanc et pourpre qui sont digestifs, astringents et vasoconstricteurs.
4- Au potager
Pour cette première saison de mise en culture d'environ 100m2 de potager, les récoltes ont été très abondantes d'avril à fin septembre.
Prendre le temps de semer espacé. Lorsque nous ouvrons un sachet de graines, quelques soient les légumes, le reflex du débutant est de tout mettre en terre. Si tel est le cas les jeunes plans poussent trop serrés et il faudra éclaircir le rang.
Aussi, au moment du semis, il est préférable de se poser et d'espacer les graines déposer en terre.
Échelonner les semis et les plantations.
Toutes les plantations effectuées au même moment arrivent à maturité en même temps. Si bien, qu'à un moment déterminé nous récoltons de grandes quantités d'une même espèce. Aussi, après cette première saison de culture, je dirais qu'il est préférable, dans la mesure du possible, de semer des demi-routes et d'échelonner les plantations et semis.
5- Échanger, transformer et conserver les récoltes
Puisque, globalement, durant cette première saison, je n'ai pas échelonné les semis et plantations, je me suis retrouvé avec de grandes quantités de légumes d'une même espèce en même temps. Aussi, j'ai distribué des paniers, j'ai échangé des légumes et j'en ai beaucoup transformé.
Concernant la Transformation, je pratique principalement 4 méthodes:
- la première, la plus simple est la congélation.
Il suffit alors de cuire les légumes puis de les soumettre à basses températures. Mais la place dans nos congélateurs reste limitée, aussi il faut trouver d'autres modes de conservation.
- La seconde est la fabrication de conserves stérilisées
Les préparations une fois réalisées peuvent être mises en Bocaux puis stérilisées à hautes températures. Les conserves se gardent longtemps mais nous perdons au passage beaucoup de vitamines, sels minéraux et oligo-éléments.
- La Troisième est la transformation par intermédiaire alcoolique.
Cette méthode convient parfaitement aux fruits cultivés ou sauvages. L’alcoolisation peut se faire naturellement comme pour le raisin qui se transforme en vin ou pour l'ortie avec laquelle nous pouvons faire de la bière.
Nous avons également la possibilité d'ajouter de l'alcool pur dans certaines préparations. De cette façon, la conservation est longue.
- Enfin, le séchage constitue une méthode qui convient à certaines plantes comme, par exemple, l'ortie, feuilles et racines réduites en poudre séchée peut être ensuite utilisées sous différentes formes.
Les haricots cocos secs peuvent être conservés longtemps.