Face à la mort : comment dépasser nos peurs et trouver la paix intérieure ?
En 2013, j’ai vécu une Expérience de Mort Imminente (EMI) lors de ma première décorporation. Cet épisode m’a conduit en réanimation pendant 48h et hospitalisé une semaine en neurologie.
Depuis, j’ai progressivement apprivoisé le processus de décorporation, qui fait désormais partie de mon quotidien.
Récemment, j’ai animé un groupe de paroles autour de la thématique de la mort et de nos angoisses face à cette ultime étape.
À travers mon expérience et mon métier de sexologue, addictologue et coach en développement personnel à Lille, je vous propose ici un éclairage pour vous aider à installer plus de sérénité et de paix intérieure face à la mort.
1. La mort, une disparition de l’ego
Pour moi, la mort est une petite disparition. Lorsque nous mourons, les personnages que nous incarnons au quotidien s’éteignent avec nous. Ce sont nos égos qui se sentent menacés par cette disparition.
Pourtant, au-delà de ce vide apparent, la mort nous ouvre une autre réalité, un espace où l’on peut dépasser les apparences et se relier à une dimension plus profonde de l’être.
2. Du poids des attachements au chemin du détachement
Tout au long de notre vie, nous cultivons de nombreux attachements : biens matériels, relations affectives, symboles et rôles sociaux.
Ces attachements renforcent nos peurs face à la mort. Pour avancer vers une plus grande sérénité, il est essentiel d’apprendre le détachement.
Cela ne signifie pas renoncer à aimer ou à profiter de la vie, mais plutôt ne plus s’identifier uniquement aux personnages que nous jouons chaque jour.
Ce chemin vers le détachement est une clé pour accueillir la mort avec davantage de confiance.
3. Être au-delà de la matière : apprivoiser la disparition
Notre cerveau est programmé pour sécuriser l’avenir, ce qui rend la mort si mystérieuse et souvent effrayante.
Pourtant, durant notre passage sur cette Terre, nous avons la possibilité d’entrer dans une autre conscience : celle de l’être au-delà de la matière.
Apprivoiser la disparition, c’est comprendre qu’il n’existe pas une seule mort, mais une infinité de vécus, propres à chaque individu.
C’est en reconnaissant cette singularité que nous pouvons réduire nos peurs et envisager cette étape avec sérénité.
Conclusion et accompagnement
La mort n’est pas une fin, mais un passage vers une autre réalité.
Dans ma pratique de sexologue, addictologue et coach en développement personnel à Lille et dans toute la France, je propose des accompagnements individuels et collectifs pour vous aider à mieux comprendre ce processus, à accompagner vos proches en fin de vie et surtout à trouver la paix intérieure face à votre propre disparition.
Mon objectif est de vous transmettre des outils concrets pour transformer vos peurs en sérénité et vous permettre d’accueillir cette étape inévitable comme une continuité de votre chemin de vie.
